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Sémiologie de l'image n°2

 

 

Etudes des différents plans d’images

 

 

 

Pour ce devoir, il fallait rechercher, et présenter, différents exemples visuels, illustrant des types de plans distincts, comme le plan moyen, rappoché ou américain.      

Note: 19/20      

 


Plan général

 

Cathédrale de Barcelone

 

WP_000449.jpg

 

 

L’angle de prise de vue est parallèle au sol, permettant un cadrage totale de l’édifice. Le plan est générale puisque le lieu est décrit précisément, donnant directement la fonction de l’image au public, c'est-à-dire, ici, celle d’une carte postale. La cathédrale occupe deux tiers de l’image, tandis que la place accapare le dernier tiers en bas.


Ce cadrage permet de mettre en avant un édifice important de la ville puisqu’il s’agit d’une carte postale, mais permet aussi d’affirmer le côté dynamique de Barcelone. Bien que sous la pluie, le photographe appuie sur la vie bien connue des barcelonais ( une ville jamais endormie même lorsque le soleil se couche), par la présence de gens floutés, donc en mouvement.  Il insiste aussi sur le côté culturelle et religieux de la cité par le choix de l’édifice et la présence d’une foule sur les escaliers de la cathédrale.


L’image peut être divisée en trois parties. La première en bas avec la femme au parapluie rouge en mouvement puisque floue, la deuxième, l’entrée de l’édifice , ses escaliers et la foule devant elle, la troisième, le haut de l’édifice, sa pointe qui centre l’image. La femme d’en bas est à gauche de cette pointe, donnant une impression de mouvement vers l’entrée de l’édifice, entrée où s’agglutine la foule au niveau des deux portes. L’utilisation du contraste  rouge (parapluie et manteaux) et vert (lampadaire murale de la rue à gauche et leur reflet) permet d’insister sur  le mouvement de la scène, celui-ci adoucit par le jaune des lumières de l’édifice et de quelques manteaux. La composition est telle qu’elle énonce l’importance de l’édifice pour la culture et sa beauté ainsi que la vie barcelonaise :animée par la foi mais aussi par la fête (soir et bars sur le côté).


 

 

Plan moyen.

 

P 130 de Le bleu est une couleur chaude.


 

WP_000451.jpg

 

 

L’angle de prise de vue est parallèle au sol.  Le cadrage est centrale.


 Le plan utilisé est un plan moyen puisque le personnage est perçu dans son intégralité et sa seule présence nous informe sur son attitude et ses sentiments.


Par l’utilisation de ce type de plan, l’image nous permet de comprendre que cette fille est le personnage centrale de la scène et que les cases présentées au fond retrace sa vie. En noir et blanc puis en couleur.  Elle est totalement nue, recroquevillée comme un fœtus, les yeux fermés, se dévoilant à nous. Toute son intimité est mis à nue sous nous yeux.  Yeux qu’elle a fermé ne voulant voir son passé, ne supportant visiblement pas sa vie antérieure, et nous laissant seul juge. Sa position fœtus, lui sert de protection.


Les yeux fermés, cette position et ce cadrage permettent donc  de mettre en avant la vie du protagoniste qui défile en arrière plan.

 

 

Plan américain.

 

Robert Doisneau, le baiser de l’Hôtel de ville de Paris, 1950.

 


doisneau (1)

 

L’angle de prise de vue est parallèle au sol.  Le cadrage énonce un plan américain, puisqu’ils sont cadrés à mi-cuisse. Selon la définition de ce type de plan, les personnages sont mis en avant, puisque le lieu où se déroule l’action perd de son importance. Néanmoins, le lieu reste évident par la présence floutée de l’Hôtel de ville de Paris en arrière plan. Les passants et gens du café sont, quant à eux, majoritairement effacés par ce même floue laissant les deux jeunes gens s’embrassant au centre de l’attention. Hormis l’œil du photographe personne ne les regarde.


Ainsi, par l’utilisation de ce plan, le photographe indique deux visions. La vision élargie qui permet d’arborer le lieu de la scène : paris (ville des amoureux) et son hôtel de ville réputé (changeant de la Tour Eiffel) dissimulé par le floue artistique. Puis, la vision rapprochée qui souligne la présence des deux amoureux perdu dans la foule.


Par l’aspect transitif de ce cadrage, le photographe offre au public un moment intime dérobé à la vie de ces jeunes amoureux dans une ville dynamique, où personne ne se voit et ne se croise vraiment, et où pourtant le romantisme perdure.


 

Plan rapproché.


Inglorious Basters,  Quentin Tarantino, 2010.

 

nfilmsml_158708.jpg

 


La prise de vue est ici différente puisqu’elle est en contre-plongée.  Le plan est  un plan rapproché poitrine puisqu’il indique une discussion entre deux personnages, tout deux visiblement accroupis, et dont la poitrine de l’homme en costume blanc est caché par son bras. Le décor est quasi inexistant, le seul indice de lieu est suggéré par les arbres en arrière plan.


Les corps des deux protagonistes sont hors-cadre, seuls leurs cous, une épaule au centre sont visibles ainsi que la main gauche et deux bouts de doigts de la main droite du personnage en blanc.  Le cadre est élargie, grandit et imposant grâce à l’angle de vue en contre-plongée. Vue qui permet directement au spectateur de plonger dans la scène, se mettant à la place de la chose qu’il regarde.


                Par l’utilisation du plan rapproché le metteur en scène souligne le fait qu’il discute, leur attitude et leur expression, c’est à dire penchés sur quelque chose et amusés par la situation. La construction de l’image est, quant à elle, basée sur des verticales donnant un effet de dynamisme par les arbres, et de diagonales croisées inspirant un effet d’instabilité et de totale déséquilibre. Ce sont ces mêmes lignes  qui forment  un triangle, et donnent l’effet d’insécurité de cette image.


 

Plan d’ensemble.


Photo de l’Express 25 avril 2012, P102 de Styles, Vignoble de Lavaux.

 

(photo aujourd'hui introuvable)

 

 L’angle de vue est en plongée. Il s’agit d’un paysage rural mettant en avant la vie (habitation et culture), la mer et les montagnes par un plan d’ensemble.


Cette photographie est en trois parties ; la première correspond à l’habitat, quelques maisons à toits orangés se perdent au loin dans les cultures vertes. Puis se poursuit la seconde partie, avec la mer et ces quelques voiliers blancs à droite et à gauche. Enfin, les montagnes occupent la troisième partie, avec ces différents reliefs, proches et éloignés cachant les nuages à l’arrière et dévoilant un ciel bleu.


Le plan d’ensemble permet ainsi d’immortaliser un paysage, de le replacer dans un cadre qui se veut touristique, présentant le lieu aux yeux du public. Avec un angle de vue plongeant, il nous permet de visualiser l’espace dans sa totalité comme si nous y étions, comme si nous regardions directement du relief où le cliché fût pris.

 

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A
I never knew that Barcelona had such grand cathedrals that actually looked really great. The image you have shared through this site clearly shows the grandeur of the cathedral. Thanks a lot for sharing such a lot for information about the city and the monument.
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P
<br /> Hello, désolée pour ma réponse tardive, je boude un peu internet ces derniers temps, et je n'ai pas vu ton comm. Alors pour répondre à ta question si il n'est pas trop tard, j'ai choisi 5 types<br /> de plan cadrage qui me convenait. Plus simple pour travailler et se motiver. voili voilou! bonne journée.<br />
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T
<br /> Salut <br /> <br /> <br /> Dis voir j'avais une question concernant ton devoir 2 sur la semiologie de l'image. Tu as choisi une image par type de plan/cadrage ou alors tu as choisi 5 types de plan/cadrage qui te convenait<br /> ?<br /> <br /> <br /> Merci d'avance pour ton aide<br /> <br /> <br /> A bientôt<br /> <br /> <br /> Titus666<br />
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