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Projet pro 1: la princesse au petit pois

 

 

 

 

 

La Princesse au petit pois

 

 

 

 

 

 

 

 Nous devions cette fois-ci, travailler sur le conte de la Princesse au petit pois, tout en suivant quelques directives: découper le texte afin d'en sortir les élémentsqui mettent en valeur l'histoire, et expliquer notre parti pris.

Petit soucis: le scan ne fonctionne plus et les photos du télèphone ne rendent pas très bien.  

 

      Note: 16. Amorce de style intéressante, le dessin montre un bon niveau et une vraie recherche ornementale, mais les couleurs n'aident pas à une bonne lecture ce qui est dû au choix de votre technique... le feutre ne permet pas de retour en arrière, même si vous le maîtrisez.  Une technique en DAO mettrait votre dessin plus en valeur.

Bon, ça c'est fait...

 

Les différentes séquences.

 

Les séquences que j’ai choisi d’illustrer sont soulignées.

 

« Il était une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une vraie princesse. Il fit le tour de la terre pour en trouver une mais il y avait toujours quelque chose qui clochait ; des princesses, il n’en manquait pas, étaient-elles de vraies princesses ? C’était difficile à apprécier, toujours une chose ou l’autre ne lui semblait pas parfaite. Il rentra chez lui tout triste, il aurait tant voulu avoir une véritable princesse.

 

Séquence 1 choisie :

 

Un soir par un temps affreux, éclairs et tonnerre,cascades de pluie que c’en était effrayant, on frappa à la porte de la ville et le vieux roi lui-même alla ouvrir.

C’était une princesse qui était là dehors. Mais grand dieux ! De quoi avait-elle l’air dans cette pluie, par ce temps ! L’eau coulait de ces cheveux et de ces vêtements, entrait par la pointe de ces chaussures et ressortait par le talon, et elle prétendait être une véritable princesse !

_ Nous allons bien voir ça, pensait la vieille reine, mais elle ne dit rien.

 

Séquence 2 choisie :

                                                                                                                                Elle alla dans la chambre à coucher, retira toute la literie et mis un petit pois au fond du lit ; elle prit ensuite vingt matelas qu’elle empila sur le petit pois et, par-dessus, elle mit encore vingt édredons en plume d’eider. C’est là-dessus que la princesse devait coucher cette nuit-là.

 

Séquence 3 choisie :

 

Au matin, on lui demanda comment elle avait dormi.

Affreusement mal, répondit-elle, je n’ai presque pas fermé l’œil de la nuit. Dieu sait ce qu’il y avait dans ce lit. J’étais couchée sur quelque chose de si dur que j’en ai des bleus et des noirs sur tout le corps ! C’est terrible !

Alors ils reconnurent que c’était une vraie princesse puisque, à travers les vingt matelas et les vingt édredons en plume d’eider, elle avait senti le petit pois. Une peau aussi sensible ne pouvait être que celle d’une authentique princesse.

Le prince la prit donc pour femme, sûr maintenant d’avoir une vraie princesse et le petit pois fut exposé dans le cabinet des trésors d’art, où on peut encore le voir si personne ne l’a emporté.

Et ceci est une vraie histoire.

 

 

 

 

Choix de découpage et parti pris :

 

Les séquences choisies sont les plus représentatives de l’histoire. La séquence un, montre le temps sous lequel la princesse arrive aux portes de la ville, tandis qu’elle se présente par la suite à la reine qui s’interroge sur la véracité des dires de la princesse.

 

La séquence deux, permet de mettre en évidence le nombre important d’édredons et de matelas sur lesquels la princesse devra et doit dormir. Ainsi, l’image de la séquence 2 représente l’acte où elle dort sur ces nombreux matelas et où elle se rend dans la chambre qu’elle va découvrir en compagnie de la reine.

 

La séquence trois met quant à elle, en évidence le mariage du prince et de la princesse ainsi que l’acte bénéfique du petit pois. En le représentant à trois reprises, sur ce même dessin, je tente de rappeler l’idée de la reine d’utiliser un petit pois pour savoir si cette jeune fille est une vraie princesse dans la première séquence, puis  la présence de celui-ci dans le lit de la princesse dans la deuxième séquence et la raison pour laquelle le prince a reconnu qu’elle était une vraie princesse dans la dernière partie.

 

 

 

J’ai choisie de représenter le prince et la princesse en enfant afin que le lecteur âgé de 4 à 6 ans puisse se projeter dans l’histoire et s’identifier au prince ou à la princesse.  A  l’âge du petit lecteur, une personne de trente ans et tout aussi vieille qu’une personne de 90 ans, c’est pourquoi je les ai dessinée de façon à ce qu’ils correspondent à l’âge de leurs parents.

 

Par les habits choisis, je permets à l’enfant de rester dans son époque et de s’identifier. Mais l’histoire étant une histoire vraie, l’habit de la reine dans la troisième séquence permet de revenir à une époque passée. C’est pour cette raison que j’ai décidée de m’inspirer de l’époque moyenâgeuse pour le décor est la mise en page.

 

La fragmentation de la mise en page des séquences 1et 2 rappelle les vitraux du moyen-âge (dans le principe de la fragmentation)  ainsi que l’arc brisé. La séquence 3 met en avant les livres d’heures de cette époque par l’abandon des vitraux et son fond clair, rappelant encore la phrase « Et ceci est une histoire vraie », indiquant que cette histoire est racontée et donc écrite sur un livre.

 

 princesse-1-001.jpg

princesse 1 002

princesse 2 001

 

 

 

 

 

 

 

 

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